Mini entreprise

Mini entreprise « Yonne républicaine »

Quatorze élèves du collège Abel-Minard, de Tonnerre, ont constitué une mini-entreprise

Pour la troisième année, une mini-entreprise a été créée par des élèves de troisième au collège de Tonnerre. Ils se sont lancés dans la création d’un outil pédagogique.

Ça devient une tradition, presque une marque de fabrique. Pour la troisième année consécutive, quatorze élèves du collège Abel-Minard, en classe de troisième, ont monté une mini-entreprise. Trois heures par semaine, ils se mettent en condition pour lancer leur produit.

« Du matériel innovant, ludique et peu coûteux »

Cette année, ils ont décidé de faire dans le pédagogique. Ils vont lancer sur le marché la Péda-Box, un outil pédagogique de type Montessori. L'idée leur est venue de leur apprentissage des tables multiplications. C'est une rencontre des ados avec la directrice de l'école des Prés-Hauts qui a fait tilt. « Elle voulait du matériel innovant, ludique et surtout peu coûteux pour faire apprendre les multiplications à ses élèves », explique Blanche. Un défi que les élèves ont décidé de relever.

Les jeunes sont devenus acteurs. Ils vont penser et réaliser toutes les étapes du lancement du produit, de l'idée originale à sa mise sur le marché. Ils en sont aujourd'hui à la phase de prototypage. Régis Nugues, professeur de technologie, est leur guide avec ses collègues Chaib Benchaib et Vincent Ahu. Guillaume Pianon, directeur d'un cluster d'entreprises à Dijon, leur parrain.

La mini-entreprise est structurée en services, du marketing aux ressources humaines, en passant par la production, les relations clients ou le pôle financier. Elle a une PDG, Blanche, et une directrice générale, Chloé. Il y a même en son sein un directeur du bien-être. Parmi le personnel, certains font des heures « sup ». Tous sont payés en Abel-Minard, la monnaie locale.

Il s'agit donc d'une vraie PME, à ceci près qu'elle se trouve dans un collège.

Lettre de motivation et entretien

Les élèves ont été recrutés par lettre de motivation dès la fin de la 4 e et entretien d'embauche. Cette année, on compte une grande majorité de filles. Trois garçons seulement font partie de l'aventure.

Ces élèves « acquièrent une véritable autonomie de travail et certains développent des compétences que l'on ne voyait pas dans les cours classiques », explique Régis Nugues. « C'est une véritable ouverture sur le monde de l'entreprise et un projet très intéressant », constate Sophie Tible, la principale.

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